Extrait de l’article du Média Benin Intelligent sur les activité du Carit’Art à lire ici
Les activités du projet Carit’Art ont été lancées, vendredi 24 janvier dernier au centre culturel Artisttik Afrika en présence des promoteurs, acteurs, régisseurs de prisons et directeurs de centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence. A l’occasion, son objectif et sa portée ont été exposés en vue de susciter d’autres partenaires pour la continuité lorsque le financement de l’Union européenne s’estompera en juin prochain
Par Sêmèvo B. AGBON
Le lancement des activités du projet « Carit’art », six mois après son démarrage répond au souci du coordonnateur de montrer du concret. « Voici ce que nous faisons et non ce que nous allons faire », a justifié Alfred Fadonougbo.
écentraliser l’art et la culture auprès des personnes défavorisées. Ainsi se résume l’idée qui sous-tend le projet « Carit’art ». A ce titre, il s’intéresse à des cibles sensibles constituées de citoyens « marginalisés, étiquetés, livrés au stress, aux soucis, à la dépression, bref au danger moral », a décrit Alfred Fadonougbo. Il s’agit des malades des hôpitaux spécialisés, des détenus des prisons civiles et maisons d’arrêt, des mineurs en conflit avec la loi et suivis dans les Centres de sauvegarde de l’enfance et de l’adolescence (Csea), des mineurs « en situation de relâchement de lien familial, social », sans oublier les « personnes souffrant de divers troubles psychiques, dans les prisons d’arrêts ». C’est donc pour toutes ces personnes que l’Association Igbala et les Supers Acrobates de Cotonou ont initié ce projet qui se déroule depuis le 18 juin 2019 sur financement de l’Union européenne.
Le projet « Carit’art » est donc pensé pour panser « l’absence, au Bénin, d’un mécanisme favorisant et garantissant l’épanouissement, le réarmement moral et la réinsertion socioprofessionnelle de toutes les personnes momentanément en souffrance et que la société a l’impérieux devoir de réintégrer dans les tissus familial, social et professionnel afin qu’ils apportent significativement leur part au développement du Bénin » a récapitulé le coordonnateur.